Vers la disparition des billets de banque en francs le 17 février 2012

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Créée le 18 janvier 1800, par le Premier Consul Bonaparte, la Banque de France s’est tout d’abord vue confier la lourde tâche de relancer l’économie du pays après la révolution, passant notamment par l’émission d’une monnaie scripturale destinée à faciliter la réalisation de transactions tout en faisant oublier l’échec de l’assignat.

Devant à la fois rester simple d’utilisation et présenter l’ensemble des garanties nécessaires à la réalisation de transactions, le billet a connu, au fil du temps, un certain nombre d’évolutions, constituant aussi une bonne occasion de rendre hommage aux grands personnages qui ont fait l’histoire de la France, tels que Quentin de la Tour, Eugène Delacroix, Montesquieu, Blaise Pascal.

Fixé par le traité de Maastricht de 1992, l’abandon des billets nationaux pour des formules en euros s’est ainsi accompagné de la mise en place d’une grande campagne d’échanges visant au remplacement complet des anciens moyens de paiement libellés en francs, la fin de celle-ci étant prévue pour le 17 février 2012.

Devant faire l’objet d’un échange auprès d’une implantation locale de la Banque de France, les anciennes formules d’une valeur de 20, 50, 100, 200 et 500 francs devront ainsi être rapportées par leur détenteur et remplacées par l’établissement par le versement des montants correspondants en euros, c’est-à-dire respectivement 3,05, 7,62, 15,24, 30,49 et 76,22 euros, selon la parité déterminée par le traité de Maastricht.

Marquant la dernière étape du passage à l’euro, la fin de l’échange des billets libellés en francs retirera ainsi à ceux-ci toute valeur, laissant ces documents aux collectionneurs, qui ne manqueront certainement pas de rechercher les spécimens les plus rares.