Conseils investissements : où et comment placer son argent ?

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conseils pour les investissements

Chaque type d’investissement a un fonctionnement différent, supporte une fiscalité propre à sa catégorie, et peut apporter un rendement proportionnel au risque encouru par l’investisseur. Cette rubrique recense les conseils importants pour prendre en compte toutes ces informations, optimiser ses placements, gérer au mieux ses investissements et éviter certaines erreurs courantes.

Les livrets d'épargne

Dans la répartition de ses investissements et de son patrimoine, il est recommandé d’avoir toujours une part disponible à tout moment. Ceci est utile pour les imprévus qui nécessitent une somme d’argent immédiatement, mais également pour pouvoir se laisser le temps de sortir des investissements financiers au bon moment. En moyenne, il est conseillé de disposer de l’équivalent de 3 mois de dépenses courantes.

Les placements qui sont disponibles à tout moment et qui ne supportent pas de risque en capital sont les livrets d’épargne. Les sommes peuvent être retirées par simple virement bancaire et les montants et le rythme d’épargne sont souples. Plusieurs types de livrets sont réglementés et ont alors des conditions spécifiques d’éligibilité ou de rémunération. C’est le cas par exemple du Livret A, du Livret d’Épargne Populaire ou du Livret de Développement Durable et Solidaire. À ces livrets s’ajoutent les livrets de chaque établissement bancaire, dont le taux de rémunération est défini par la banque. Enfin, dans cette section, vous pourrez trouver des informations sur les conditions dans d'autres pays, comme les livrets d'épargne en Belgique.

Les assurances vie

Le contrat d’assurance vie est le placement préféré des Français. C’est généralement le premier placement après les livrets d’épargne. Les contrats d’assurance vie classiques permettent d’investir dans des fonds d’investissement, ce qui est un premier pas dans les investissements financiers, car les fonds sont, en règle générale, moins risqués que les actions ou autres titres vifs. Une partie de l’épargne placée dans un contrat d’assurance vie peut également être investie sur le fonds euros du contrat, qui bénéficie, lui, d’une garantie en capital. Les investisseurs peuvent ainsi choisir la répartition de leurs investissements de façon à s’adapter au mieux à leur profil d’investisseur, ou encore opter pour une gestion pilotée, c'est-à-dire une gestion automatisée selon le profil choisi. 

Les contrats d’assurance vie sont très appréciés, car ils bénéficient d’une fiscalité avantageuse en cas de décès de l’assuré, et tout au long de sa vie. Au décès de l’assuré, une certaine somme est exonérée d’impôt sur la succession, le montant étant fonction de l’âge de l’assuré lors des versements, de la date d’ouverture du contrat et de la date des versements. Tout au long de sa vie, l’assuré peut verser et retirer les sommes qu’il souhaite sur le contrat d’assurance vie, l’imposition sur les gains étant décroissantes depuis l’ouverture du contrat jusqu’à ses 8 ans, date à laquelle l’assurée bénéficie de l’abattement annuel maximal sur les gains imposables.

La fiscalité des investissements

Le but de la plupart des investissements est bien sûr d’en retirer un gain financier, or tout gain subit une imposition, sauf si une loi l’en exempte. Certains gains sont imposés au taux marginal de l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire entre 0% et 45%, tandis que d’autres ont un taux forfaitaire ; certains subissent les prélèvements sociaux, de 17,2%, tandis que d’autres en sont exonérés ; certains placements apportent une réduction d’impôt, ou un crédit d’impôt, d’autres placements encore bénéficient d’abattements spécifiques. Les différences notables d’imposition rendent indispensable la prise en compte de la fiscalité au moment de choisir son investissement. 

Les investisseurs à haute tranche marginale d’imposition auront généralement tendance à s’orienter vers des impositions forfaitaires, des placements à réduction d’impôts ou crédit d’impôt. Ce sera le cas des placements en déficit foncier, FCPI, FCPR, FIP, Sofica, PERP… 

Les investisseurs dans les plus petites tranches marginales d’imposition pourront plus facilement rentabiliser des investissements imposables à l’impôt sur le revenu, comme les investissements immobiliers locatifs classiques, placements financiers, SCPI…